De chaleur résiduelle à chaleur résidentielle 

Près d’Anvers, un réseau coopératif transforme la chaleur résiduelle industrielle émanant d’une usine d’Agfa-Gevaert en chauffage résidentiel. Le contrôle global de distribution de la chaleur dans le réseau de ce projet innovant est assuré par Actemium.

La valorisation de la chaleur dite « résiduelle » constitue l’une des pistes les plus prometteuses pour relever le défi climatique. Cette chaleur résiduelle correspond à l’énergie non utilisée au cours d’un processus industriel, qui se trouve rejetée dans l’environnement sous forme de chaleur. Or, intégrée à un réseau de chaleur, elle peut servir à chauffer les habitations avoisinantes, comme le ferait un chauffage central, mais à l’échelle d’un quartier.  

Près d’Anvers, un réseau coopératif baptisé Warmte Verzilverd en flamand, transforme la chaleur résiduelle industrielle émanant d’une usine d’Agfa-Gevaert en chauffage résidentiel. Avec cette innovation, l’eau froide retourne au poste de livraison par un réseau souterrain pour être à nouveau chauffée. Non seulement leurs occupants n’émettent pas de CO2, mais ils bénéficient d’une garantie d’approvisionnement et d’un tarif 50 % moins cher que ce qu’ils auraient eu à payer avec une installation individuelle. 

Le contrôle global de ce projet innovant de distribution de la chaleur dans le réseau est assuré par Actemium en Belgique, qui se charge de l’automatisation, de la visualisation (à distance), de l’ingénierie électrique, de la construction des panneaux et de la mise en service de l’installation. Ce projet a pour ambition d’économiser à terme environ 2 000 t de CO2 chaque année, soit l’équivalent de 18,2 millions de km en voiture, ou de 455 fois le tour du monde.