Production d’énergie renouvelable et préservation de la biodiversité

En collaboration avec les autres partenaires du projet Life4Fish, Actemium en Belgique a développé une solution complète pour fluidifier la migration des poissons vers la mer depuis les centrales hydroélectriques.

L’hydroélectricité constitue désormais une source d’énergie durable, au même titre que l’énergie solaire ou éolienne. Mais, les centrales hydroélectriques comportent aussi des défis, notamment liés à la migration de certaines espèces de poissons. C’est le cas, par exemple, de l’anguille européenne et des jeunes saumons pour qui les centrales hydroélectriques de la Meuse en Wallonie (Belgique) sont des obstacles pour une migration fluide vers la mer.

En collaboration avec les autres partenaires du projet Life4Fish, Actemium a développé une solution complète pour fluidifier la migration des poissons vers la mer depuis les centrales hydroélectriques.

La solution proposée par Actemium : les prévisions automatisées
En collaboration avec les autres partenaires du projet Life4Fish (EDF-Luminus, Profish, les Universités de Namur et de Liège), Actemium en Belgique a développé une solution complète. Elle comprend un système gérant les heures d’ouverture du barrage, la création d’un champ électrique sous-marin pour guider les poissons vers un passage spécialement conçu le long des turbines, et un modèle prédictif capable de prévoir les périodes de pointe de la migration des poissons.
Sur la base de ces prévisions, le modèle gère automatiquement les heures d’ouverture du barrage et du passage sous-marin, afin que les poissons puissent passer en toute sécurité sans qu’il soit nécessaire d’arrêter les turbines.
Dans ce projet, Actemium s’est spécifiquement chargé de l’échange d’informations avec les autorités wallonnes et de l’intégration de toutes les données des centrales hydroélectriques de la Meuse dans les systèmes informatiques de Luminus, un fournisseur de gaz et d’électricité en Belgique. Dans les années à venir, le projet se poursuivra avec l’installation d’un nouveau type de turbines, spécialement conçues pour leur impact minimal sur la faune et la flore sous-marines.