Des solutions durables pour les habitants privés d’électricité

Pour assurer l’accès à l’électricité dans les régions isolées, le gouvernement a lancé le programme « Luz Para Todos » ou « Lumière Pour Tous ». Il encourage, notamment, le développement des énergies renouvelables.

Dans l’État de Pará, en Amazonie, les ouvriers qui ont construit le barrage hydroélectrique de Tucuruí sur le rio Tocantins, à 350 km au sud de Belém, vivaient jusqu’à maintenant « dans le noir ». Installés sur les collines de la région, devenues des îles après la création d’un immense lac artificiel lors de l’édification du barrage entre 1974 et 1984, ces ouvriers et leurs familles n’avaient en effet pas accès à l’électricité.

En installant des mini-centrales (photovoltaïques et batteries) sur les îles proches du barrage de Tucuruí, en Amazonie, Omexom Generation & Distribution participe à cette ambition. Les 1 407 unités installées représentent une capacité de 1,8 MW. Les batteries stockent une partie de l’énergie produite la journée en vue d’un usage nocturne et assurent deux jours et demi d’autonomie en cas de défaut de production. Autour de Tucuruí, les centaines d’îles dispersées dans un rayon de 40 km² répondent parfaitement à la définition du gouvernement. « Chaque système peut produire jusqu’à 45 kWh par mois, ce qui permet d’assurer l’éclairage de la ferme et d’alimenter les appareils domestiques comme le réfrigérateur, le téléviseur, etc. », précise Eduardo da Matta, Solar Business Manager d’Omexom au Brésil.

« Pour le Brésil, ce type de projet « off grid » (des unités de production autonomes non reliées au réseau) illustre une nouvelle tendance, et Omexom se trouve aux avant-postes pour contribuer à son développement », conclut Eduardo da Matta.

La dispersion des populations situées dans des régions peu accessibles a conduit le Brésil à développer des systèmes de production locale d’électricité et à installer des microréseaux basés sur le photovoltaïque ou l’éolien. C’est dans ce cadre qu’Omexom a déployé des centaines de mini-centrales solaires dans le sud de Belém.

Situé au troisième rang mondial des producteurs d’électricité « verte », le Brésil, qui s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030 (par rapport à 2005) dans le cadre de la COP21.

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