Témoignage de la Fondation VINCI pour la cité – Ikambere

Interview croisée de Yannick Sauvebois, chef de projet chez VINCI Energies Systèmes d’Information et Bernadette Rwegera, présidente de l’association Ikambere.

L’association Ikambere est avant tout un lieu accueillant et chaleureux, situé à Saint-Denis, destiné aux femmes vulnérables touchées par le VIH. Elle accompagne chaque année cinq cents femmes pour leur permettre d’accéder aux soins, aux droits, au logement, à l’emploi, à une alimentation saine et à des activités favorisant le lien social et l’estime de soi.

  • Comment avez-vous rencontré l’association ?

Yannick Sauvebois :

Notre directeur des systèmes d’information a proposé à travers le comité d’entreprise, aux collaborateurs de VINCI Energies Systèmes d’Information, de soutenir une association locale dans le cadre de la Fondation VINCI. Cette idée a immédiatement résonné en moi. Je me suis ainsi porté candidat et j’ai été désigné « parrain » d’Ikambere. Cela fait aujourd’hui neuf années que je m’implique dans l’association.

  • Et vous Bernadette Rwegera, comment avez-vous connu la fondation VINCI ?

Nous avons découvert la Fondation VINCI lors d’un appel à projets pour lequel nous avons soumis une demande de financement pour l’achat d’un camion. Ce camion nous a permis de mettre en œuvre et de développer notre projet de distribution de colis alimentaires à destination des femmes accompagnées par Ikambere.

  • En quoi consiste l’aide apportée par la fondation VINCI pour la Cité ?

Bernadette Rwegera :

La Fondation VINCI nous soutient à plusieurs niveaux. D’une part, nous avons bénéficié d’une subvention pour l’achat d’un camion dans le cadre de nos actions de distributions de colis alimentaires et pour faire face aux enjeux liés à la crise sanitaire – financement de nuitées d’hôtel pour la mise à l’abri de femmes sans domicile fixe. D’autre part, grâce à la fondation VINCI, nous sommes accompagnés par des collaborateurs de VINCI Energies dans le cadre d’un mécénat de compétence. Ils assurent aujourd’hui, main dans la main avec nos équipes, la gestion de notre système informatique et téléphonique.

Yannick Sauvebois :

Notre mission principale est d’être leur support informatique. A la fois support téléphonique : un jeudi après-midi par mois, une permanence est assurée dans les locaux de l’association. Et également support aux utilisateurs, nous réfléchissons ensemble à des nouvelles idées pour améliorer leurs systèmes d’information. Le fait d’être sur place permet de résoudre des problématiques informatiques auxquelles ils n’auraient pas pensé. Notre première action a été d’équiper et installer une pièce informatique « Cyber Espace ». Les bénéficiaires de l’association trouvent une utilité dans l’informatique pour garder le lien avec leur pays d’origine, s’alphabétiser, apprendre à rédiger des CV ou trouver du travail. Nous avons travaillé en maillage de nos différentes directions pour réussir la migration vers les outils O365 qui favorise le télétravail du personnel administratif avec leur équipement en PC portable. Dernièrement, j’ai fait passer l’association de l’ADSL à la fibre optique, ou récemment migrer l’outil de paie.

Bernadette Rwegera :

Nous avons eu la chance de faire la connaissance de Yannick Sauvebois, qui nous accompagne depuis plus de huit ans. Yannick a constitué une équipe de volontaires qui apportent régulièrement leurs compétences à Ikambere. Grâce à cette « dream team », nous avons pu mettre à niveau l’ensemble de nos outils informatiques pour développer nos actions de terrain dans d’excellentes conditions. La digitalisation est réel enjeu pour le secteur associatif qui dispose de peu de moyens pour acquérir les ordinateurs et les infrastructures nécessaires. L’appui des volontaires de l’équipe IT de VINCI Energies est une réelle opportunité pour Ikambere.

  •  Qu’est-ce que cette expérience vous apporte ?

Yannick Sauvebois :

Ce mécénat m’apporte une grande satisfaction, car mes actions ont des répercussions immédiates. Cela ajoute du sens dans mon travail au quotidien, car je vois comment les équipes d’Ikambere et les bénéficiaires « grandissent » grâce à l’outil informatique. J’ai également le plaisir de partager des moments de convivialités avec les équipes de l’association et les bénéficiaires. Ça n’a pas de prix !

  • À votre avis, quels bénéfices, un parrain ou une marraine peut retirer de cette expérience ?

Bernadette Rwegera :

Je pense que nous permettons aux parrains et aux marraines de mettre à profit leurs compétences au service d’un projet d’intérêt général et de proximité. Nous avons des besoins concrets et leur implication a un impact immédiat sur notre fonctionnement.

  • Que conseillerez-vous à une association qui souhaite déposer un projet dans le cadre de la fondation VINCI ?

Bernadette Rwegera :

Mon conseil serait de soumettre un projet concret, précis et mesurable qui donnerait envie à des collaborateurs de VINCI Energies de s’impliquer.

Créée en 2002, la Fondation VINCI pour la Cité soutient des projets qui apportent des solutions pérennes aux difficultés d’insertion sociale ou professionnelle des personnes les plus démunies. La Fondation encourage les initiatives, au plus près des territoires d’intervention de VINCI en France et en Europe. Elles favorisent l’engagement des collaborateurs et promeuvent l’innovation sociale au sein des métiers de VINCI Energies.

Afin de s’adapter aux divers contextes locaux et d’ancrer l’engagement citoyen au plus près des territoires, la fondation VINCI pour la Cité accompagne la création de fondations à l’international : ce sont aujourd’hui quatorze structures de mécénat qui s’investissent durablement dans la lutte contre l‘exclusion.